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Le long du Lac de Neuchâtel

Il y a quelques années, la fondation Suissemobile avait commencé à faire la promotion d’itinéraires de grande randonnée. Au début, j’étais un peu dubitatif, mais après avoir testé quelques itinéraires, je peux affirmer qu’ils sont en général très bien conçus et permettent de découvrir des lieux peu habituels. Cela vaut également pour les itinéraires cyclistes, que j’avais également testés.

Après avoir lu le livre « la Suisse de travers » de Daniel de Roulet, dans lequel il décrit une partie de l’itinéraire no. 2 (Trans Swiss Trail), j’avais eu envie d’en parcourir quelques morceaux. Le « Trans Swiss Trail » part de Porrentruy, traverse le Jura pour déboucher sur les quais à Neuchâtel. Depuis là, il est prévu de traverser le lac en bateau jusqu’à Portalban pour pouvoir poursuivre le périple. Malheureusement, les horaires de la compagnie de navigation des trois lacs ne permettent pas de se rendre en matinée à Portalban depuis Genève. C’est pourquoi j’avais opté pour le train et le bus. De plus, je recommande d’effectuer ce tronçon en dehors du plein été, car il doit faire bien chaud à certains endroits à ce moment-là.

L’itinéraire, au départ de Portalban, s’écarte des rives du lac pour gagner les villages se trouvant un peu plus sur les hauteurs. Il existe certes un chemin longeant les rives du Lac de Neuchâtel, mais comme des roselières s’y trouvent, on n’a pas de vue. On se rend donc à Chabrey et Champmartin avant de descendre sur Cudrefin. Même si Portalban se trouve sur le territoire du canton de Fribourg, on pénètre, près de Chabrey en territoire Vaudois, que l’on ne quittera qu’au Canal de la Broye.

Entre Cudrefin et le Canal de la Broye, on suit un tronçon assez monotone de sentier traversant un bout de réserve faisant partie de celle de la Grande Cariçaie. Les points de vue sur le lac y sont rares et ce n’est qu’au Canal, que l’on a à nouveau une vue dégagée sur le Jura.

Une fois le canal atteint, on le suit un bout (jusqu’au lieu-dit le Tonkin… est-ce parce que le terrain y était marécageux ? Quoi qu’il en soit, il me semble avoir vu des levées de terre pour des rizières) et on ne tarde pas à commencer l’ascension du Mont Vully. Le Mont Vully a ceci de surprenant que vu depuis le bas, on n’imagine pas qu’il s’agit en fait d’un large plateau entouré de talus assez raides.

Le sommet du Mont Vully comprend quelques reliques de constructions Gallo-Romaines, ainsi que d’autre datant de la première guerre mondiale. Selon le conte « Le fils du sorcier », c’est au sommet du Mont Vully qu’avait lieu la « chette » (sabbat de sorciers).

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