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Montées et descentes

Et une journée de plus le long du « Trans Swiss Trail ». La veille, nous nous étions rendus à Worb où nous avons passé la nuit. Donc, nous voilà partis depuis cette petite ville pour grimper en direction du Worbberg.

Très rapidement, le ton de la journée nous a été donné : au-dessus de Worb, une magnifique vue sur les Alpes Bernoises et le massif du Gantrisch nous a été offerte. Malgré quelques passages en forêt, nous avions toujours ci et là, des vues sur ces montagnes.

A partir de Worb, on suit en quelque sorte le Bigletal, mais en restant sur les hauteurs. Et c’est bien mieux comme ça. On peut profiter des points de vue, des paysages variés entre forêts et pâturages. De plus, on évite la circulation du Bigletal.

Après avoir traversé la forêt du Worbberg, on ne tarde pas à arriver au Rüttihubelbad, centre culturel et social construit. Celui-ci a été construit sur les bases de bains d’eau ferrugineuse (ce qui explique le nom) et d’un restaurant. Même si les restrictions dues à la pandémie ont quelque peu freiné les activités du centre, un riche programme d’activités est proposé.

Encore une forêt et de beaux points de vue nous amènent près d’Aetzrütti, joli petit hameau se trouvant dans une petite combe. Tout en suivant la crête et en évitant la route, on parvient à Ebenläng, juste avant de plonger de manière assez raide en direction de Schaffausen im Emmental. A cet endroit, on traverse la route (assez fréquentée) et la voie de chemin de fer.

On serait tenté de suivre la route qui mène directement à Goldbach. Mais il vaut mieux suivre le sentier balisé qui monte au Bigelberg avant de descendre sur cette localité.

Lützelflüh-Goldbach est un village assez important et on y trouve les commerces nécessaires pour préparer le pique-nique du lendemain.

Il suffit alors de traverser la Grande Emme pour rejoindre Lützelflüh. Ce village est surtout connu à cause d’un écrivain originaire d’ici : Jeremias Gotthelf. Cet auteur, très connu en Suisse Allemande, a notamment écrit le fameux « Uli der Knecht », maladroitement traduit « Uli le paysan » en Français (la traduction devrait être plutôt « Uli le valet », dans le sens de valet de ferme).

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